Cela fait plusieurs années maintenant que je suis installé au sud de la Turquie. À Antalya.
J’y ai décroché un visa pour y résider avec ma famille. Pour plus de détails tu peux jeter un oeil gratuitement sur ma newsletter Expat x4 pour savoir comment. Que ce soit pour la Turquie, Dubai, le Royaume-Uni (ou j’ai habité) ou les États Unis.
Et ce que j’apprécie tout particulièrement lorsque j’arrive dans un nouveau pays, c’est de prendre le temps d’observer et d’analyser la situation économique locale.
Les habitudes des consommateurs, les forces et faiblesses d’une économie, ce qui serait pertinent à développer, etc.
Et si je vois que quelque chose d’assez intéressant à faire: je me lance.
Ce qu’il faut savoir en premier lieu, c’est que la Turquie est un grand pays en terme de population: 83 millions d’habitants.
Avec plus d’une cinquantaine de millions de touristes chaque année (en excluant 2020-2021). Ce qui place le pays dans le Top 10 mondial.
Idem pour Istanbul, qui se place dans le Top 10 des villes en termes de trafic touristique international. Ainsi qu’Antalya qui est dans le Top 12. Les deux accueillant respectivement plus d’une dizaine de millions de touristes annuels.
Le tourisme est donc un pilier de l’économie.
Il y a plusieurs façon d’aborder les choses pour profiter de cette tendance:
La conciergerie au service de la clientèle francophone, pour des séjours sur mesure par exemple. Sachant qu’il s’agit d’une démographie très friande des voyages en Turquie, c’est quelque chose que les francophones n’ont pas forcement ici.
Ça peut être également de la location pour des activités du style jet-ski, voiture, etc.
D’ailleurs, ces services n’ont pas forcément vocation à se limiter à la clientèle francophone. Vous pouvez toucher plus de monde en proposant des services anglophones, étant donne le grand nombre de touristes européens et russes dans la region.
Ici, en Turquie, le prix du metre carré est de 500 à 1000 euros.
Istanbul, qui est très prisée, tourne autour de 1000 à 2500 euros dans les bons quartiers.
En France, il faut en arriver à de toutes petites villes de quelques milliers d’habitants pour arriver à cet ordre de grandeur.
À Antalya, dans le sud, on se situe en dessous de 1000 euros, avec en plus une superbe vue sur la mer.
Ce qui est extrêmement bon marché, sachant qu’il y a un nombre significatif de touristes chaque année. Il y a donc un gros potentiel à exploiter.
En plus de cela, en investissant l’equivalent de 250 000 dollars, on peut même obtenir la nationalité turque!
J’explique tout cela en detail dans mon programme Expat x4.
Je l’ai dit dans un autre article, les ingrédients en Turquie sont d’extrêmement bonne qualité, et plutôt pas chers.
On se régale donc.
Un bémol cependant: l’offre que propose la restauration locale est essentiellement turque (90-95%).
Il y a donc un réel manque pour ce qui concerne la restauration étrangère. Quelque chose que l’on ressent moins à Istanbul en revanche, car il s’agit de la ville la plus internationale du pays.
Pas vraiment d’offre de restauration indienne, thaïlandaise, italienne, etc.
Donc manque de variété, et quand elle existe, elle peut avoir certaines lacunes au niveau qualitatif.
Il s’agit d’un secteur extrêmement avancé en Turquie. Un grand nombre de marques de prêt-à-porter se fournissent en Turquie.
Il y a donc une opportunité à prendre si vous voulez developper votre propre marque et vous sourcer à un coût relativement bas.
Un autre domaine où la Turquie est une référence mondiale, ou du moins européenne, c’est le domaine des implants capillaires et des services dentaires.
En proposant un service, via un partenariat local (donc sans forcément ouvrir une clinique), vous pouvez vous occuper du service marketing pour accueillir des clients francophones en tant qu’intermédiaire.
Voilà pour les 5 secteurs à fort potentiel! Pour en savoir plus sur l’expatriation en général, ma newsletter gratuite est accessible ici.